La motivation… Ce sentiment qui booste tes efforts et qui te pousse à faire plus de sport. Beaucoup croient à l’injonction ; “quand on veut, on peut”. Comme si tout était une question de volonté et que si tu as eu ce que tu souhaitais, tu le mérites forcément. Dans le cas contraire, tu serais alors seul responsable de ton échec.
En réalité, la notion de motivation englobe beaucoup de choses ; les raisons qui te poussent à faire du sport, mais aussi ce qui te permet de continuer. En fonction de l’environnement dans lequel tu te trouves, que tu pratiques le sport professionnellement, ou pour le plaisir, en groupe ou seul.e, la motivation ou le manque de motivation ne se traduit pas de la même manière, elle n’a pas les mêmes conséquences.
Et puis, comment développe-t-on sa motivation ? Est-ce que c’est quelque chose d’inné ou une chose qui émerge de notre environnement ? D’où vient-elle ? Le sait-on vraiment ? Dans cet article, je vais essayer de te donner des points de compréhension sur cette notion dont on entend tant parler.
La motivation : pourquoi ça ne suffit pas de le vouloir ?
La confusion entre volonté et motivation est souvent la source d’échecs et pour cause… La volonté part d’un désir mental mais on ne peut pas toujours matérialiser notre volonté. Quant à la motivation, elle part d’un besoin. Pour faire clair :
- Volonté = je veux quelque chose (par exemple ; faire plus de sport)
- Motivation = je le veux, mais j’en ai aussi envie, j’ai de l’énergie, c’est un sentiment plus complexe, avec un sous-entendu positif
S’en suit la prise de décision, dans notre cas, de se mettre au sport !
La motivation n’est pas une personne, mais le processus par lequel l’individu va passer pour atteindre son objectif. Et dans ce processus, on peut retrouver la persévérance, la qualité de ton objectif, etc.
On est motivé.e quand les bénéfices liés à l’effort dépassent le coût de l’effort. Par exemple, le fait de gagner en discipline ou en confiance en soi grâce à la pratique du sport dépassent l’objectif de départ qui serait une transformation physique. Le sport contribue à une grosse dépense énergétique mais si tu y trouves du plaisir, que tu te sens progresser, que tu y gagnes plus que tu ne perds (trop de fatigue, trop cher, trop difficile de s’organiser…) alors c’est facile de continuer. Il ne suffit pas de vouloir changer, d’autres facteurs extérieurs à nous jouent sur la motivation (le contexte économique, social, l’emploi du temps, la fatigue, les douleurs, d’autres activités plus tentantes, etc.)
Le risque de confondre motivation et volonté
Si je différencie motivation et volonté, c’est parce que dans le second cas, on ne prend pas en compte le fait que la décision de faire du sport doit être prise dans une logique d’épanouissement, plutôt que par injonction. Je m’explique.
Si on se contente de dire que la clé pour un corps athlétique est de le vouloir, alors tu risques de tomber dans une logique d’hypercontrôle de soi,… En étant trop strict.e avec toi-même, tu risques de t’épuiser et de te retrouver en échec. Et si tu penses que la volonté et le contrôle sont des valeurs supérieures au plaisir et à l’épanouissement, tu pourrais t’enfermer dans cette logique qui entraînera alors culpabilité et baisse de l’estime de toi.
C’est pour cela qu’il est important de trouver un juste-milieu, un équilibre entre ce qu’on souhaite réaliser et nos capacités actuelles. Trop de pression peut causer une baisse de l’estime de soi et c’est un cercle vicieux. Il existe des milliards de raisons qui font que ça ne fonctionne pas, ce n’est pas seulement un “manque” de motivation qui va influer sur ton objectif. Il ne faut pas tout te mettre sur le dos et penser que “je ne suis pas assez motivée” donc “je n’arriverais pas à atteindre mon objectif”.
L’hypercontrôle de soi ne fonctionne pas sur le long terme car elle émerge d’une peur de l’échec et/ou d’une quête du perfectionnement de la pratique sportive et l’alimentation. Donc, finalement, l’hypercontrôle peut être étroitement lié à tes sources de motivation. Il est donc important de les considérer. Pour quelles raisons souhaites-tu réaliser une transformation physique ? En s’interrogeant sur la motivation, on s’interroge sur ses propres motivations. Un climat lié à la surperformance sera sûrement plus néfaste qu’un climat voué à la maîtrise d’un exercice.
Développer sa motivation
Dans son livre, Théorie de la motivation humaine, le psychanalyste, Joseph Nuttin définit la motivation comme “l’aspect dynamique et directionnel du comportement”. Je pense que ce qu’il veut dire, c’est que la motivation n’est pas une combinaison d’impulsions un peu hasardeuses mais plutôt une structure, un système qui nous met en relation avec le monde et dirige nos actions en fonction d’un but précis (que nous avons décidé). Par exemple, je décide de me mettre au sport. Il va en découler une série de décisions, de comportements pris dans cette direction.
Donc, la motivation n’est pas seulement la décision initiale, ou une quantité d’énergie, une envie, un effort, mais l’ensemble de tout ça. La motivation à faire du sport peut donc parfois entrer en conflit avec d’autres objectifs, pour tous les remplir, il faut donc peut-être parfois revoir à la baisse nos exigences envers nous-mêmes.
Il y a du vrai dans la théorie de Nuttin, il n’y a pas de recette miracle ! C’est à travers l’épanouissement, le plaisir, le bonheur, augmenter les bénéfices et limiter le coût de l’effort que l’on augmente sa motivation. C’est un ensemble de choses qui nourrissent ta motivation.
On ne peut pas tout contrôler et il faut l’accepter pour ne pas culpabiliser et s’en vouloir des émotions qui entachent la motivation plutôt qu’ils la développent. Elle n’est pas toujours linéaire et c’est tout à fait naturel. L’être humain n’est pas mécanique. Chacun.e vit dans un environnement différent, avec des problématiques différentes en fonction des périodes. À chacun de trouver des leviers qui t’aideront à retrouver l’envie de faire du sport.
La motivation ne consiste pas seulement à l’action qui te permet d’arriver à ton objectif, cela rassemble tout ce qui arrive avant et après ta séance de sport. Comme le fait de mettre une tenue de sport qui te plaît, un lieu dans lequel tu te sens bien, la préparation physique : les étirements, l’échauffement, etc. Certains ne considèrent pas ça comme des gestes qui vont traduire une motivation, mais rien que le fait de mettre une tenue de sport peut être motivant ! Comme tu as pu le voir, la motivation est le parallèle entre l’action mentale et l’action physique.
Compte tenu du rôle qu’elle joue sur ta santé mentale, toute motivation doit naître de raisons qui impacteront positivement ta transformation physique et mentale.
En réfléchissant à un concept aussi complexe que la motivation, on peut tous faire face à un mur d’incompréhension et c’est normal, le plus important est de trouver des solutions qui répondent à tes besoins et qui ne briseront pas ta volonté à changer. Si tu as besoin d’être suivi dans ton cheminement, je suis coach diplômé d’état et au cours de ma carrière, j’ai pu rencontrer des gens qui avaient perdu leur motivation après plusieurs essais et d’autres qui n’arrivaient pas à la trouver par manque de connaissances et de temps.
En tant que coach, c’est mon rôle de trouver une solution à ce type de problématique, je te propose alors mon programme personnalisé de 3 mois qui comprend un programme sportif et alimentaire. Je trouve ça important de prendre en compte tous les aspects de sa vie pour entamer une transformation physique et faire un programme incluant le sport et l’alimentation m’a toujours semblé essentiel.
Donc n’attends pas pour être la meilleure version de toi-même mon saiyajin!
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